Chers adhérents et sympathisants,




Les mois se suivent et la mobilisation pour notre RN 88 a besoin d’être relancée.



la nouvelle étude du contournement de Langogne proposée unilatéralement par la DREAL Occitanie a fait réagir les habitants du quartier de Pont d’Allier (voir nos deux gazettes précédentes) puisqu’ils sont directement concernés par le nouveau tracé proposé.



Elle a fait réagir également des élus de l’Ardèche, de la Haute-Loire et même de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui n’ont pas compris qu’on remette en cause le contournement Langogne-Pradelles, prévu et étudié depuis de nombreuses années.



Il est nécessaire que l’ensemble des acteurs politiques, et économiques de toute cette région géographique se réveillent et se mobilisent pour exiger de la part de l’Etat une vision nationale de la RN88, comme promis depuis des décennies et un rééquilibrage des territoires.



Pourquoi le sud du massif central reste-t-il à l’écart de tout développement économique  alors qu’il y fait bon vivre et que nombre de jeunes actifs souhaiteraient pouvoir s’y installer et y créer leur entreprise ?


Au lieu de se gargariser avec l’aménagement du Grand Paris, de vouloir relier Bordeaux à Toulouse par une Ligne ferrée à Grande Vitesse, alors qu’on abandonne la seule ligne SNCF de Lozère, on laisse mourir notre  territoire à petit feu.



En 10 ans, de 2008 à 2018, la France a gagné  plus de 3 millions d’habitants 63,96 contre 67,19, Montpellier est passé de 252 000 à 282 000 habitants soit 30 000 de plus, pendant que la Lozère  entière  en perdait 1255, passant de 76973 à 75718 habitants et vit sous perfusion en soins palliatifs alors qu’elle ne demande qu’à vivre.



Je répète ce que j’ai écrit dans mon précédent éditorial :


Si vous êtes parmi ceux qui veulent voir le sud du Massif Central prospérer autrement qu’artificiellement pendant 2 mois d’été, n’hésitez pas à nous soutenir par votre adhésion et à rejoindre nos rangs.






Nous avons besoin de vous pour que l’égalité des territoires ne reste pas un vœu pieu exprimé par tous nos dirigeants et jamais appliqué  chez nous ! 



Le Président

Jean Villemagne