Chers adhérents et sympathisants,

Bientôt huit mois que nous sommes restés silencieux. Pourquoi ?

Suite aux dix-sept courriers que nous avions envoyés et que nous avions intégralement publiés dans notre numéro précédent, nous avons patiemment attendu les réponses. Si nous avons reçu rapidement une réponse du sénateur Alain Bertrand puis dans le courant de l’automne, celle des élus que vous pourrez lire dans les pages suivantes, nous avons attendu en vain une prise de position de l’administration.

Aucune réponse, aucun engagement ni de Monsieur Pascal MAILHOS, Préfet d’Occitanie ni de son directeur de la DREAL, Monsieur Didier Kruger, pas non plus de Monsieur Henri-Michel Comet, Préfet d’Auvergne-Rhône-Alpes ni de sa directrice de la DREAL, Madame Françoise Noars, ni enfin de Monsieur Hervé Malherbe alors Préfet de Lozère, remplacé en novembre par Madame Christine Wils-Morel.

Malgré cela nous n’avons pas baissé les bras même si nos troupes se sont amenuisées et que la résignation a semblé gagner beaucoup de ceux qui nous ont apporté leur soutien pendant nos 20 ans de combat.

Comme vous pourrez vous en rendre compte notre détermination reste entière !

Sans aucun subside autre que les cotisations qui se sont réduites comme peau de chagrin depuis que nous avons abandonné le porte-à-porte auprès des commerçants de Mende et de Langogne, nous continuons de nous manifester

  • auprès des chambres consulaires (peu),
  • auprès de la presse (le n° 1 d’octobre 2017, nouveau journal bimestriel : Carnets Lozériens , a consacré un dossier de 10 pages sur la RN88),
  • auprès de notre nouvelle préfète de la Lozère (voir notre courrier du 22 janvier),
  • auprès des responsables départementaux, régionaux et même nationaux que nous avons à nouveau sollicités pour des rendez-vous.

Si vous êtes parmi ceux qui veulent voir le sud du Massif Central prospérer autrement qu’artificiellement pendant 2 mois d’été, n’hésitez pas à nous soutenir par votre adhésion et à rejoindre nos rangs, Nous avons besoin de vous pour que l’égalité des territoires ne reste pas un vœu pieu exprimé par tous nos dirigeants et jamais appliqué chez nous.

Le Président
Jean Villemagne